L’évolution des protections hygiéniques à travers le temps

culotte menstruelle

Aujourd’hui, les couches hygiéniques sont disponibles en grande quantité et accessibles à toutes les femmes en période. D’ailleurs, rares sont celles-là qui s’en passent. Mais comment les femmes des siècles précédents avaient-elles géré leurs menstruations ? Découvrez l’évolution des couches de protection hygiénique à travers les âges. Focus !

Les protections hygiéniques dans l’antiquité.

Dans l’antiquité, il n’y avait pas de culotte menstruelle. En effet, durant cette période, les femmes se servent des bandes de coton, de la laine et surtout des morceaux de lin. Pour récupérer les écoulements, elles enrôlent l’un ou l’autre de ces derniers autour de minuscules bâtonnets qu’elles insèrent dans leur vagin. C’est alors le seul moyen de gérer les règles. 

Le jupon au Moyen Âge

Au Moyen-Âge, la période allant des années 406 à 1492, les règles ne sont pas protégées. Le sang coule alors librement. En ce temps, il n’est pas permis de parler des menstrues, car ils sont signe d’impureté. Le jupon est alors le seul moyen de récupérer subtilement une partie du saignement. Cependant, en ce moment, le jupon n’est pas si populaire. C’est l’apanage des plus riches.  

La coupe menstruelle 

La coupe menstruelle est une des protections hygiéniques utilisée par les femmes des siècles précédents. Son mode de fonctionnement est à l’opposé de celui des tampons et serviettes hygiéniques. Elle est aussi différente de la culotte menstruelle bio. En, effet, elle est insérée dans le vagin durant les règles. Étant en forme d’une coupe, le sang y est recueilli. Par la suite, elle doit être retirée et vidée. La coupe est créée vers la deuxième partie des années 1800. Son entrée sur le marché remonte à 1930. 

Mais les religions monothéistes, condamnant cette forme de protection comme un péché, cette coupe menstruelle s’est très peu répandue. Cependant, en 1987, de nouvelles coupes menstruelles sont conçues et vendues aux États-Unis. Elles font aussi leur apparition sur le marché français dans les années 2000.

Le tampon hygiénique

Le tampon est apparu en 1930, des suites des efforts d’un médecin généraliste. Il est fait à l’image de la protection utilisée dans l’antiquité. Dès son apparition, en plus d’être tabou, il est confondu à un objet de plaisir sexuel. Certains l’ont même cru capable de rompre l’hymen. Toutefois, avec le temps, la population se l’approprie. Finalement, l’utilisation du tampon hygiénique va se généraliser au soir de la Seconde Guerre mondiale.

La genèse de la serviette périodique 

Au début du XIXe siècle, les femmes utilisent des serviettes hygiéniques appelées sacs à chiffons. Ces derniers sont lavables, donc réutilisables. Les résultats des travaux de Pasteur font prendre conscience de l’importance de l’hygiène. Ainsi, au soir du XIXe siècle, des protections hygiéniques jetables sont mises sur le marché aux États-Unis. Mais elles n’ont pas eu un grand succès bien que plus pratique que les serviettes lavables. De nouvelles serviettes hygiéniques fabriquées à base d’étoffes de fils de coton, laine ou lin et de coton ouaté vont apparaître. Elles se maintiennent avec des épingles à nourrice lors de leur utilisation.

Culotte menstruelle 

La culotte menstruelle a été vendue pour la première fois en 2014. Cette création répond à la nécessité de moyens de protection hygiénique modernes au détriment de ceux traditionnels. Elle est conçue à base de tissus entièrement naturels. C’est une culotte menstruelle bio. Une fois portée, elle absorbe le flux sanguin 24h durant sans risque d’infection. Cette solution est écologique, avantageuse et vous fait oublier vos règles. C’est une culotte hygiénique.

Les protections hygiéniques ont connu une révolution progressive. Elles sont passées des protections faites de tissus enroulés autour de petits bâtonnets, aux culottes menstruelles bio. De nos jours, ces dernières sont idéales pour gérer plus sainement les menstrues.

Amandine Carpentier